Le Département des Pyrénées-Atlantiques a engagé les travaux de remplacement et de modernisation de l’ouvrage dit Ohix, à Alos-Sibas-Abense, pour permettre le franchissement du cours d’eau Aphura par la route départementale 247.
Le Conseil départemental a réalisé un ouvrage neuf en aval immédiat de l’ouvrage existant tout en modifiant le profil en travers de l’ouvrage. Désormais la largeur permet le croisement des véhicules, alors que des trottoirs assurent la sécurité des piéton, randonneurs et pêcheurs.
L’ancien ouvrage métallique présentait de nombreux défauts qui n’ont pas permis sa reparation. Ce pont n’était plus adapté aux fonctionnalités actuelles, notamment en matière de gabarit routier (largeur).
Il a fait l’objet, par les services du Département, de surveillance notamment en 2005 puis dernièrement en 2020, où il a été constaté que l’état structurel s’était dégradé, notamment au droit des cheminements piétons.
Les visites d’inspection réalisées mettaient en évidence l’état de corrosion très avancé de la structure métallique et du fonctionnement structurel de l’ouvrage.
Un nouvel ouvrage
Le nouvel ouvrage est implanté à l’aval immédiat de l’ancien, ce qui a permis sa construction en conservant l’ancien en exploitation. Ce dernier a été utilisé comme déviation lors des travaux et a été démoli à l’issue de la mise en service de l’ouvrage construit.
Le nouvel ouvrage présente une longueur de 24 m, une largeur circulable de 5.50 m et est équipé d’un trottoir côté amont de 1.45 m.
Le tablier est constitué de sept poutres en T, couvertes par une dalle béton. Sa largeur hors tout est de 7.95 m.
Etudes environnementales
Pour répondre aux préoccupations environnementales, les tirants d’air et d’eau ont été respectés avec l’implantation du nouvel ouvrage et sont donc identiques (voir supérieurs) à l’ancien, ceci pour prévenir d’éventuelles inondations.
Un dossier au titre du Code de l’Environnement a été déposé en Préfecture, en respect de la Loi sur l’Eau. Les précautions prévues en phase travaux pour minimiser l’impact sur le milieu naturel y sont décrites (pas de présence d’engins de travaux publics dans le lit du cours d’eau, nettoyage des engins en dehors du chantier, précautions lors des phases de coulage de béton, pas de travaux entre le 15 novembre et le 15 mars).
Des mesures correctives et compensatoires ont été mises en œuvre tant en phase travaux qu’en phase définitive (phase travaux pendant la période d’étiage de cours d’eau, phase définitive : protection des berges vis-à-vis de l’érosion par mise en œuvre d‘enrochements).
Un marché de travaux de construction/déconstruction a été passé avec le groupement d’entreprises Hastoy (de Tardets), Laborde (d’Oloron), pour un montant de 770 000 € HT, soit 923 000 € TTC.
