Les stations d’épuration sont une pièce maîtresse de la qualité de notre environnement. Ce sont elles qui traitent les eaux pluviales ainsi que les eaux usées domestiques, c’est-à-dire celles provenant de nos toilettes, que l’on appelle les eaux noires, et celles de nos salles-de-bain et cuisines, les eaux grises. Car il n’y a pas de miracle. Ces flux ne disparaissent pas. Ils sont débarrassés de leurs matières organiques et de leurs polluants avant d’être rejetés, selon des normes strictes, dans l’environnement. En l’occurrence dans les rivières et dans la mer, parfois dans les sols, en petite quantité et hors des zones d’infiltration des nappes phréatiques. Différentes techniques de nettoyage des eaux sont donc mises en œuvre dans les stations d’épuration, généralement par le biais de bassins de décantation à boues activées, dans lesquels des bactéries vont dégrader la matière organique. Des stations sont aussi constituées de bassins végétalisés. Des plantes, comme les roseaux, favorisent une activité bactérienne et micro-organique qui décompose les matières en suspension. Elles absorbent aussi les résidus azotés et phosphorés. D’autres techniques, comme les traitements par rayons ultraviolets, peuvent aussi être mises en œuvre dans les plus grandes stations. Quels qu’ils soient, les processus sont longs et ne peuvent se faire que par étapes.
Les équipes du Département assurent le suivi de 246 systèmes d’assainissement, soit la totalité des ouvrages des Pyrénées-Atlantiques qui ont une capacité de traitement de 20 à 260 000 équivalents-habitant, une unité de mesure de la charge organique émise par bâtiment. Elles en évaluent régulièrement les performances, notamment au travers de mesures réalisées sur 24 heures, afin de s’assurer que tous les rejets respectent bien les normes en vigueur.
